Sans Plan B, le reveil brutal du volcan Tambora.
Raoul Sanchez / Sustainability Consultant & Author
Le 5 mai 2028 restera dans les annales comme un sombre rappel de notre passé. Plus de deux siècles après avoir engendré “l’Année sans été” en 1815, le mont Tambora, sur l’île de Sumbawa, en Indonésie a éclaté une fois de plus, libérant sa fureur avec une force renouvelée. Cette fois, l’explosion a propulsé des quantités massives de cendres et de dioxyde de soufre dans l’atmosphère, engendrant un nuage dense qui a étendu son ombre sur de vastes régions du globe. Les rayons du soleil, cruciaux pour notre écosystème et nos technologies, ont été presque entièrement bloqués, plongeant le monde dans un froid glacial et une obscurité quasi totale.
Sous ce ciel assombri, les panneaux solaires, autrefois symboles lumineux de l’innovation verte, se sont trouvés soudain inefficaces, incapables de capter la moindre lumière. Les éoliennes n’ont pas été épargnées ; les cendres lourdes ont infiltré leurs mécanismes, causant des dommages importants aux turbines. Les deux piliers de notre réseau énergétique renouvelable étaient ainsi paralysés, révélant notre vulnérabilité face aux forces indomptables de la nature.
Cette catastrophe a ravivé le débat sur notre dépendance excessive à des sources d’énergie susceptibles d’être compromises par des conditions climatiques extrêmes. Les souvenirs encore vifs de la pandémie de COVID-19 ont renforcé cette préoccupation, rappelant que les événements jugés peu probables peuvent survenir avec des conséquences dévastatrices.
Dans l’urgence, les gouvernements ont rapidement mis en place des mesures de secours, activant des générateurs de secours et coordonnant des efforts d’aide internationale pour soutenir les communautés affectées. Cependant, cette crise a mis en évidence des lacunes importantes dans notre préparation à des catastrophes de cette ampleur. Elle a poussé à des réflexions urgentes sur la nécessité d’investir davantage dans le stockage d’énergie et d’explorer des alternatives moins dépendantes du climat.
Cette éruption majeure du mont Tambora nous confronte à une vérité incontournable : nous devons apprendre de notre passé et renforcer notre résilience face aux aléas naturels. En planifiant pour l’imprévisible et en diversifiant nos sources d’énergie, nous pouvons aspirer à un avenir où l’humanité est mieux préparée à affronter les caprices de notre planète.
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